« Protégeons la vie à sa source ».
Cette aspiration, evian la partage de longue date avec les professionnels de la périnatalité. C’est pourquoi nous accompagnons depuis plus de 50 ans les sages-femmes, pédiatres et autres soignants participant à l’expérience autour de l’arrivée de nos boutchous. Nous les soutenons au quotidien, mais aussi dans leurs actions et travaux de recherche visant à améliorer la prise en charge de la grossesse à la naissance et dans les premiers mois de vie, en veillant sur votre santé et celle de bébé.
evian® soutient les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en faveur d’un allaitement maternel pendant les 6 premiers mois de la vie.
Chez evian, nous sommes convaincus que prendre soin des bébés et de leurs parents passe par l’accompagnement des professionnels qui veillent sur leur santé. C’est pourquoi nous leur mettons à disposition des outils pédagogiques sur lesquels ils peuvent s’appuyer pour guider les futurs et jeunes parents dans la préparation de la naissance et la découverte des soins liés à la périnatalité. Aussi, nous soutenons en parallèle la recherche pour améliorer la prise en charge des mamans lors de leur grossesse et de leur accouchement, et des bébés lors de leurs premières années de vie.
Le partenariat historique d’evian avec les professionnels de la périnatalité commence peu après la découverte du test de Guthrie, au début des années 1960. Celui-ci permet à partir d’une simple goutte de sang prélevée au niveau du talon du nourrisson, de dépister dès son troisième jour de vie la phénylcétonurie, une maladie héréditaire qui entraîne un retard mental si elle n’est pas traitée à temps. Dès 1967, evian finance la mise en place du dépistage néonatal systématique de cette maladie en France en mettant à disposition un laboratoire spécialisé et prend en charge la réalisation de ces tests. C’est le début d’un engagement qui n’a depuis cessé de grandir auprès de celles et ceux qui prennent soin des mamans et des bébés.
Prise en charge du dépistage néonatal systématique de la phénylcétonurie, jusqu’à ce que la Sécurité sociale prenne le relais
Création du Grand Prix evian des écoles de sages-femmes, qui distingue, chaque année, les meilleurs mémoires de fin d’études des étudiants sages-femmes en France
Création, en partenariat avec l’Académie nationale de médecine et la Société française de pédiatrie, de bourses récompensant chaque année des travaux de recherche en pédiatrie
Soutien de l’association SOS Préma, qui se bat pour donner à tous les enfants prématurés et aux enfants hospitalisés les meilleures chances de bien grandir
Parmi l’ensemble des actions menées par evian en faveur de la santé des bébés, le Grand Prix des écoles de sages-femmes tient une place toute particulière. Si sa vocation scientifique est bien une réalité, nous nous attachons à aller encore plus loin !
Les sages-femmes occupent une place essentielle dans la vie des femmes et notamment avant, pendant et après la grossesse. Durant plusieurs mois, elles sont un contact privilégié des futures mamans et des mamans. Rencontres, suivi régulier, échanges, questions, confidences… les sages-femmes font partie de leur quotidien et n’hésitent pas à dépasser le périmètre de leurs fonctions ! Mais en dehors de cette période layettes/biberons, on a tendance à les oublier. Ces femmes et ces hommes, qui pratiquent « le plus beau métier du monde », ont pourtant un champ d’action large. Elles peuvent s’occuper du suivi gynécologique des femmes en bonne santé, et ce de leur adolescence à leur ménopause. C’est pour les valoriser et offrir davantage de visibilité à ce précieux savoir-faire que le Grand Prix evian des écoles de sages-femmes a été créé en 1992. Ce prix récompense chaque année les meilleurs mémoires de fin d’études de celles et ceux qui nous accompagnent dans l’un des moments les plus importants de nos vies.
Peu de gens le savent, mais les études de sages-femmes durent cinq ans et s’achèvent par un mémoire, dont les conclusions peuvent contribuer à ouvrir des pistes pour l’amélioration de la pratique du métier. Elles y abordent des sujets innovants dans le domaine de la périnatalité (pratiques en salles de naissance, relations interprofessionnelles, etc.) ou liés à l’environnement des patientes. Elles sont en première ligne pour observer les tensions liées à un certain nombre d’enjeux médico-sociaux : risques d’exposition toxique, violences obstétricales, précarité et inégalités d’accès aux soins, vaccination, prévention de l’obésité et des addictions, etc. Elles sont donc en bonne position pour les analyser et les étudier : « le Grand Prix evian permet de montrer qu’on est capable de faire un travail de recherche d’un aussi bon niveau que celui des médecins », soulignait ainsi Barbara Duret-Robert, l’une des lauréates 2019 au moment de recevoir son prix. Grâce à cet événement, evian donne aux sages-femmes l’opportunité de faire connaître leurs travaux auprès d’experts de la profession et de la presse spécialisée. Mais elle fait surtout en sorte qu’ils soient publiés et relayés dans d’importants congrès médicaux en France afin d’en élargir les perspectives d’application.
Depuis plusieurs années, les sages-femmes voient leur périmètre d’intervention s’élargir. En plus de leur rôle autour de la grossesse et de la naissance, elles sont aujourd’hui des professionnelles de référence en matière de prévention et de dépistage, mais aussi de suivi de la santé des femmes.
Elles peuvent assurer le suivi gynécologique, faire des frottis et des échographies, proposer et prescrire des méthodes contraceptives, réaliser des interruptions volontaires de grossesses médicamenteuses, ou encore pratiquer certaines vaccinations du nouveau-né et de son entourage, ainsi que les premiers examens cliniques du nouveau-né. Après la naissance, elles poursuivent leur accompagnement en réalisant la visite post-natale et la rééducation du périnée. Pourtant, le métier souffre encore et toujours de méconnaissance et d’un cruel manque de reconnaissance.
Le Grand Prix evian des sages-femmes a vocation à donner davantage confiance aux jeunes sages-femmes au moment où elles entrent dans le métier, afin qu’elles prennent toute la mesure de leur valeur et osent davantage revendiquer leur statut médical.
Pour moi, le Grand Prix evian des sages-femmes c’est un aboutissement de tout le travail accompli, c’est vraiment la cerise sur le gâteau, le bonus ultime.
Les sages-femmes ont peu d’occasions de rencontrer des confrères ou consœurs travaillant dans d’autres équipes et contextes (hospitalier, libéral, enseignement…). Parce que le Grand Prix evian n’est pas qu’un concours, qu’il est enrichi de tables-rondes autour de leurs pratiques professionnelles et de sujets sociétaux forts liés à leur métier, il leur offre une occasion rare de partager leurs expériences avec des pairs.
Ainsi, lors de la 29e édition qui s’est tenue les 2 et 3 octobre 2020, l’un des débats portait sur les violences gynécologiques et obstétricales. Il était organisé en présence de Martin Winckler, médecin et écrivain engagé, et d’Isabelle Derrendinger, secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des Sages-femmes. Au cours des discussions, il est ressorti qu’il fallait libérer davantage la parole et ouvrir le dialogue entre les professionnels et les patientes, pour que celles-ci puissent davantage exprimer leur ressenti personnel face à certains actes pratiqués. La perspective d’une démarche de prise de décision partagée et collaborative a été discutée, avec la conviction que les femmes enceintes doivent être considérées comme des partenaires de l’activité de soin, qu’il faut écouter et à qui il faut prendre le temps d’expliquer chaque geste.
Une autre table-ronde, organisée lors de cette même édition, revenait sur le rapport remis par la commission Cyrulnik au secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, Adrien Taquet, sur l’importance des 1 000 premiers jours du bébé pour son développement. La recherche a en effet montré comment la stimulation, l’environnement, le mode de vie, la nutrition et l’hydratation offerts au bébé avaient un impact conséquent sur sa santé physique, mentale et sociale à l’âge adulte. Les sages-femmes ont un rôle essentiel à jouer pour que ces 1 000 premiers jours soient les plus favorables possibles aux bébés pour leur vie future, notamment à l’occasion de la définition du projet de naissance avec les futurs parents, puis dans le suivi des premiers mois. À travers la constitution d’outils d’informations clairs et pédagogiques, positifs et non culpabilisants, evian veut les aider à apporter cet accompagnement global et nécessaire aux jeunes parents.
Et c’est là toute l’essence du Grand Prix evian. Plus qu’une simple fenêtre de visibilité, il s’agit aussi de partager les expériences de chacun pour contribuer à l’évolution des usages et des pratiques. Tout cela ne vise qu’un but : offrir aux parents et à leurs bébés les meilleures conditions pour vivre pleinement ces moments uniques !