Pleurs après les repas, constipation, régurgitations … Quel parent ne s’est pas retrouvé un jour démuni face aux troubles digestifs de son enfant ? Pourtant on vous le dit tout de suite : il n’y pas de quoi s’alarmer ! Il s’agit le plus souvent de petits maux bénins que rencontrent fréquemment les bébés. Logique quand on a des organes en plein développement.
Pour vous accompagner, voici quelques conseils pour vivre ces moments le plus sereinement possible, mais vous pouvez aussi pour une écoute personnalisée contacter, nos experts au 0800 125 125 ou par mail via ce formulaire de contact 24h/24 7j/7.
evian® soutient les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en faveur d’un allaitement maternel pendant les 6 premiers mois de la vie.
eau et digestion •. eau et constipation • eau et fonctionnement rénal •. Transpiration et hydratation
Même s’ils sont souvent sans gravité, les troubles digestifs du bébé peuvent durer plusieurs semaines. Et si vous n’y êtes pas préparés, c’est tout à fait normal de ressentir cette petite inquiétude. Le meilleur moyen d’agir ? Adopter les bons réflexes !
Difficile à imaginer lorsque bébé pleure dans vos bras plus de trois heures par jour depuis plus de trois semaines. Impossible de le consoler, et pourtant : la plupart des petits maux du nouveau-né (les coliques notamment) disparaissent spontanément vers l’âge de 3 ou 4 mois, quand son système digestif devient plus mature.
Il pourra vous rassurer quant à l’absence de maladie sous-jacente. Surtout, il pourra vous proposer une solution : un médicament, un lait anti-régurgitations, des séances d’ostéopathie… Parfois, il suffit d’un rien. Un plan incliné permet de limiter les remontées acides chez un bébé souffrant de reflux gastro-œsophagiens (RGO). Un massage du ventre ou des mouvements simples, comme faire tourner ses jambes repliées dans le sens des aiguilles d’une montre, peuvent aider à évacuer les gaz associés aux coliques. En cas de diarrhée aiguë, adoptez en revanche le bon réflexe et prenez rendez-vous avec votre pédiatre, pour prévenir au mieux la déshydratation de votre enfant.
Comme les adultes, les bébés digèrent mieux quand ils sont détendus. Alors prenez le temps de le nourrir, dans un endroit à l’écart de toute agitation. S’il est trop glouton, imposez des petites pauses rototo au milieu des repas. Si vous ne l’allaitez pas, il est important de suivre les instructions de préparation du lait infantile, en utilisant notamment une eau respectant les critères de qualité définies par les autorités de santé pour pouvoir être donnée aux bébés. Elle doit être faiblement minéralisée, mais aussi respecter plus de 40 critères justifiant d’une qualité adaptée à sa consommation par les bébés ([Lien vers Choisir la bonne eau pour bébé]). L’allégation « convient parfaitement à l’hydratation des bébés » ainsi qu’un picto évocateur parfois associé peut vous aider à identifier celles que vous pouvez utiliser.
C’est le cas de l’eau minérale naturelle evian. Elle est naturellement pure*, faiblement minéralisée, au pH neutre, et répond parfaitement aux critères de minéralité et de qualité établis pour l’hydratation des bébés.
* evian® est pure et naturelle, comme toutes les eaux minérales naturelles.
Une eau à la teneur en minéraux inférieure à 1000 mg/L et qui respecte tous les autres critères fixés par l’Agence nationale de sécurité des aliments pour l’alimentation des bébés, quelle que soit sa marque, ne peut pas constiper votre bébé. C’est une idée reçue. Au contraire, l’apport d’eau rend les selles plus molles, donc plus facile à évacuer. S’il y a un problème de constipation, cela vient plus souvent d’un mauvais dosage du lait infantile, ou de l’introduction d’un nouvel aliment lors de la diversification. Ça peut aussi être tout simplement lié au fait que le système digestif de votre bébé est en train de se mettre en place !
Certains enfants ne dégradent pas leurs couches quotidiennement. Tant que les selles sont molles et que bébé ne présente pas de signe de rétention ou d’appréhension, alors il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Si bébé présente les symptômes d’une constipation, c’est-à-dire s’il pousse tout rouge sans arriver à expulser de selles, les solutions sont généralement à portée de main, sans qu’un traitement médicamenteux ne soit nécessaire.
La constipation est peu commune chez les bébés allaités. Elle est plus fréquente chez ceux nourris avec du lait infantile ou à partir de l’âge de la diversification alimentaire. Un mauvais dosage au moment de préparer le biberon, un changement dans l’alimentation, un stress ou un défaut d’hydratation sont souvent responsables de selles dures et sèches. Pour y remédier, on vous suggère de proposer plus souvent à boire à votre enfant, d’introduire plus de fibres dans son alimentation, de réduire le riz et les carottes (y compris dans les farines pour biberon), de lui masser le ventre… Le pédiatre peut vous conseiller de changer de lait et/ou de mettre temporairement un peu d’une eau fortement minéralisée riche en magnésium dans son biberon (10 à 15 %). Cela peut soulager la constipation de bébé en quelques heures et, si c’est occasionnel, soyez-en certains : ses reins ne risquent rien.
Au quotidien, la constipation se prévient par une bonne hydratation.
« Il est très important de donner au bébé une eau contenant moins de 1000 mg/l de résidus secs, tel que recommandé par l’Agence Nationale de Sécurité des Aliments (ANSES). Mais les minéraux sont utiles au fonctionnement de l’organisme. Le but est de ne pas dépasser la limite fixée par les autorités sanitaires pour l’alimentation des plus petits, pas d’avoir le moins de minéraux possible ! », rappelle Mariacristina Vecchio.
À côté de toutes ces situations fréquentes, bégnines et passagères, il existe aussi des causes pathologiques, comme une malformation du système digestif, une allergie aux protéines de lait de vache, … mais celles-ci sont plus rares. En cas de doute, parlez-en à votre pédiatre. Il vous orientera, si besoin, vers un spécialiste.
Le fonctionnement des reins chez les bébés représente un champ d’étude beaucoup moins dense que celui des adultes. Mais une chose est sûre : avant 2 ans, ces organes vitaux remplissent les mêmes fonctions que ceux de l’adulte, en étant néanmoins beaucoup moins efficaces car ils sont encore en développement.
Ils le nettoient de tous ses déchets : les toxines que produit notre organisme (comme l'urée), et tous les éléments qui y sont en excès (les minéraux superflus notamment). Quand ils sont encore en développement, les reins ne peuvent pas assurer une aussi bonne fonction d’élimination des minéraux en excès d’où la nécessité de choisir une eau faiblement minéralisée pour l’hydratation des bébés !
Ils les mélangent avec de l’eau pour produire l’urine, qu’ils envoient ensuite vers la vessie pour évacuation.
S’il y a trop d’eau dans le corps, les reins décident d’éliminer plus d’eau en produisant plus d’urine. S’il n’y en a pas assez, ils réabsorbent une partie de l’eau qui devait être éliminée pour maintenir un parfait équilibre et un bon niveau d’hydratation. L’urine se retrouve alors très concentrée (elle sera alors très foncée !).
Ce sont eux qui fabriquent la fameuse érythropoïetine (EPO). Cette hormone naturelle sert à booster la production de globules rouges donc l’oxygénation de l’organisme. Les reins produisent également la rénine, une enzyme qui intervient dans la régulation de la pression artérielle, et la vitamine D sans laquelle on serait tous beaucoup trop fatigués.
Des études menées chez l’adulte associent une bonne consommation d’eau à une meilleure santé rénale et à une réduction des infections urinaires. S’il faut encore confirmer ces résultats par d’autres études, ce sont des conclusions préliminaires qui renforcent l’importance d’une bonne hydratation pour tous chaque jour.
Qu’il soit sur la plage, dans un appartement surchauffé, dans une voiture sans clim’ ou trop couvert, n’oublions jamais que nos bébés sont plus fragiles que nous. Du fait de leur taille, le ratio entre la surface de leur peau et la masse de leur corps est environ deux fois plus élevé que le vôtre.
Il chauffe donc plus vite et peine à réguler sa température corporelle s’il ne boit pas assez. Faute de ressentir sa soif, mieux vaut anticiper les signaux et savoir y répondre.
Un bébé mal hydraté, c’est :
Peut-être sera-t-il un peu plus grognon et agité, mais chez un être qui ne parle pas, cela peut vouloir dire tout et son contraire. C’est pourquoi il est recommandé de proposer souvent le sein ou un biberon d’eau au bébé quand il fait chaud. Par petites quantités et sans le forcer bien sûr. S’il a soif, il boira. Sinon, c’est qu’il n’en a pas besoin. Même quand il saura parler, il ne pensera pas forcément à se désaltérer de lui-même.
Cela se voit notamment quand on oublie d’enlever le manteau de bébé avant de le mettre dans son siège auto. S’il est baigné de sueur, dévêtissez-le et changez-le. Vous pouvez aussi le rafraîchir avec un linge humide ou un brumisateur. En pleine canicule, laissez-le déambuler en couche dans la maison. Il va adorer et sa température corporelle s’adaptera naturellement à la température ambiante.
Nous vous l’expliquions plus haut, si nous ne nous sommes pas hydratés suffisamment, les reins réabsorbent l’eau qu’ils avaient prévu de jeter aux urines pour la réinjecter dans le corps. Cela fait travailler les reins plus que d’habitude ! Mieux vaut éviter d’en arriver là en proposant souvent un biberon d’eau à votre enfant.
Outre une bonne hydratation, il y a quelques règles simples à respecter pour limiter les risques de déshydratation en cas de forte chaleur : ne pas exposer bébé au soleil, surtout aux heures les plus chaudes de l’été, et mouiller régulièrement son corps, soit par des bains soit à l’aide d’un brumisateur.
Plus que des règles strictes, il s’agit bien d’observer le comportement de bébé, de le comprendre, d’adopter les bons réflexes et d’instaurer de petites habitudes pour vivre cette grande et belle aventure le plus sereinement possible !